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Comme ailleurs, la végétation de l'Arctique subit les changements climatiques. Mais si l'Arctique verdit, les bleuets bleuiront-ils encore? La question n'est pas banale pour les Inuit, pour qui les bleuets et autres petits fruits constituent un apport nutritionnel important et une activité de ressourcement sur le territoire.
L’eau ne coule pas seulement dans les lacs et rivières. Elle circule aussi sous nos pieds, dans les aquifères, constitués de roc fracturé ou de sédiments granulaires poreux. C’est dans ces aquifères qu’est puisée 25 % de l’eau potable au Québec. Or il y a une dizaine d’années, il y avait un grand manque de connaissances sur la quantité et la qualité des eaux souterraines.
Manicouagan ne se résume pas à un barrage hydroélectrique et à son vaste réservoir lové dans un cratère météoritique. C’est aussi une rivière, de son embouchure jusqu’au lac. En fait, c’est tout un territoire ancestral, le Nitassinan des Innus de Pessamit. À l’intersection de ces perspectives se trouve la géographie qui n’est pas seulement physique mais aussi culturelle et historique.
Comme l'arbre qui cache la forêt, l'ours polaire est au Nunavut, l'animal qui cache la biodiversité arctique. Le blanc plantigrade n'est en effet pas le seul à subir les effets des changements climatiques, les microorganismes aussi et ils sont à la base des écosystèmes, des ressources des communautés nordiques et potentiellement un réservoir de gènes utiles pour la médecine.